S’adapter aux changements climatiques au jardin
Comme l’année dernière, il fait beau, voire chaud pour un mois de novembre…“Y’a plus de saisons !”
Les jardiniers dépendent énormément du climat et il est évident qu'un changement s'est déjà opéré, mais il est encore compliqué à définir : entre phénomènes météorologiques locaux et ponctuels et autres phénomènes climatiques globaux de long terme, que signifie avoir un mauvais temps pour un jardinier ? C'est simple: c'est un temps qui dure.
Alors quoi faire concrètement ?
Voici quelques pistes qui vous permettront de prévoir les dégâts dans votre jardin :
Diversifiez les espèces
Si l'été est vraiment médiocre, il vous sera peu utile d'avoir une collection de 50 variétés de tomates différentes dont une sera peut-être plus résistante, mais qui sans soleil ne sera pas bonne. Il sera plus efficace de cultiver en leur compagnie des choux, carottes etc.
Privilégiez les légumes à cycle long et les vivaces
Les panais, les carottes et les poireaux perpétuels peuvent traverser de longues périodes de sécheresse, de températures trop basses ou trop chaudes pour la saison et tenir quand même leurs promesses.
Des semis et des plantations paradoxales
Puisqu'on a du mal à prévoir le temps qu'il fera la saison prochaine, autant jouer sur les deux tableaux en plantant des légumes au même moment mais qui demandent des conditions climatiques radicalement différentes (chou pommé et aubergine par exemple).
Choisissez des espèces et des variétés adaptées
L'augmentation des attaques de certains parasites et ravageurs est liée aux hausses de température. Votre choix doit donc s'orienter vers une rusticité globale et une bonne adaptation au lieu de production.
Source :
”Encyclopédie Flammarion du potager et du jardin fruitier" -
Xavier Mathias et Denis Retournard