Le macérât huileux
Comment procéder ?
1. Faites bien sécher la plante que vous utiliserez, car tout reste d’humidité peut entrainer une fermentation de l’huile qui fera au long terme rancir le macérât.
2. Choisissez une huile végétale de 1ère pression à froid et Bio. Ici, j’ai utilisé de l’huile de tournesol car c’est ce que j’avais dans ma cuisine Je transformerai ces deux macérâts en baumes, ils seront ainsi plus stables une fois que je les aurai mélangé à la vitamine E + huiles essentielles (par exemple l'HE de romarin est antioxydante, ce qui fournit une protection supplémentaire contre le rancissement). Les meilleures huiles végétales reconnues pour leur stabilité sont l'huile d’olive, l'huile de jojoba ou encore l'huile d’amande douce.
3. Placez la plante dans un bocal propre et recouvrez d’huile. Ne fermez pas hermétiquement le bocal car l’huile doit respirer. Ici, j’ai pris des fleurs sèches de lavande papillon pour ses propriétés calmante, cicatrisante et anti-inflammatoire et des feuilles d’hélichryse pour ses propriétés cicatrisante, anti-hématome et anti-inflammatoire.
4. Laissez macérer trois semaines minimum, au chaud, à l’abris des UVs (dans un sac en papier posé sur un radiateur par exemple). En été, le bocal dans son sac peut être positionné à la fenêtre pour recevoir la chaleur du soleil ! N’oubliez pas de remuez le mélange de temps en temps.
5. Filtrez à l'aide d'un tissu ou d'une compresse et laissez décanter quelques heures. Ajoutez de la vitamine E (8 gouttes pour 100 ml de macérat).
6. 3 options s’offrent à vous pour la suite (rien que ça !)
Utilisez tel quel en le conservant dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière ;
Transformez-le entièrement ou en partie seulement en onguent (macérât huileux + cire d’abeille) ;
Transformez-le entièrement ou en partie seulement en baume (macérât huileux + un hydrolat à émulsionner, puis à stabiliser avec de la cire d'abeille)